Mon cœur, tu me manques.
Tu manques à mes matins
Que tu contais chagrin
Quand le temps n'y était pas.
A ceux tout soleil
Quand le jour s'émerveille
D'un chant d'oiseau qui passait là.
Tu manques à ma main qui,
De la tienne garde l'empreinte
Nichée au creux de sa paume rougie
De ne serrer que le vide et la crainte.
Tu me manques
Mais le manque est égoïste,
Il nous appartient, nous rend triste.
Il se nourrit de l'absence.
Nous interroge sur l'existence.
Toi tu vogues,
Bien au delà des mers,
Là où l'horizon se noie dans l'infini.
Tu vogues,
Là où les temps se mêlent à l'univers.
Entre hier, demain et aujourd'hui.
Hier est passé, aujourd'hui est déjà demain.
Le temps n'y fait rien.
Il écorche et blesse
Là où ça ne se voit pas.
Il repeint les façades,
Joue sa mascarade
Mais anéantis, nous laisse.
Mon cœur, tu me manques...
Tu manques à mes matins
Que tu contais chagrin
Quand le temps n'y était pas.
A ceux tout soleil
Quand le jour s'émerveille
D'un chant d'oiseau qui passait là.
Tu manques à ma main qui,
De la tienne garde l'empreinte
Nichée au creux de sa paume rougie
De ne serrer que le vide et la crainte.
Tu me manques
Mais le manque est égoïste,
Il nous appartient, nous rend triste.
Il se nourrit de l'absence.
Nous interroge sur l'existence.
Toi tu vogues,
Bien au delà des mers,
Là où l'horizon se noie dans l'infini.
Tu vogues,
Là où les temps se mêlent à l'univers.
Entre hier, demain et aujourd'hui.
Hier est passé, aujourd'hui est déjà demain.
Le temps n'y fait rien.
Il écorche et blesse
Là où ça ne se voit pas.
Il repeint les façades,
Joue sa mascarade
Mais anéantis, nous laisse.
Mon cœur, tu me manques...